J'ai réalisé ce pastiche comme projet de l'affiche de l'exposition sur l'art et l'informatique au programme du Centre.
Refus catégorique de la direction...
C'est le bouquet qui a été retenu, par défaut, parce que j'ai refusé de donner mon accord pour l'utilisation des sphères déformées, dont l'intérêt n'était à mes yeux que technique.
Refus sur refus égal fâcherie.
Voilà pourquoi je suis devenu "peronna non grata" au Centre Pompidou !
Et voilà pourquoi, aussi en 2006, quand j'ai voulu consulter au Centre les archives de l'ensemble de mes créations qui étaient devenues leur propriété, selon les termes de notre contrat de collaboration, aucune réponse ne m'a été donnée à mes 2 ou 3 courriers, de demande.
On verra la réaction en 2017 !!!
Pourquoi ce pastiche ? Parce que déjà en 1976, 1978, j'étais effrayé de toutes cette lithurgie déballée par les intégristes du numérique. Je n'avais pas envie de chanter avec eux cette messe de l'informatique salvateur de tous nos maux. Il fallait raison garder et tout en portant un grand intérêt pour les apports essentiels de ces nouvelles diciplines, ne pas en nier les dangers qui à l'évidence en découleraient: l'hégémonie technologique liée à une modialisation des usages = Banalisation et paupérisation culturelle et sociale.
Je me sortais de ce dilemme par une pirouette sur un mythe dont on connaît déjà depuis longtemps les conséquences néfastes qui perdurent.